Le pouvoir dans les grandes entreprises
Le pouvoir dans les grandes entreprises est quelle que chose qui fascine d'autant plus Chouilla qu'il a du mal à comprendre son intérêt.
Ca ne se mange pas, ne se boit pas, ne se fume pas et ne se baise pas. On peut même pas grimper dessus pour aller faire un tour. Même le lien pouvoir - salaire n'est pas clairement établi.
Alors, à quoi cela peut-il bien servir? Pourquoi certains sont-ils prêt à tuer leur père, vendre leur mère et sacrifier leur famille pour en obtenir plus? Ceux qui y goutent semblent obnubilés par l'espoir d'en obtenir plus. De vrais junkies!
Encore plus que le pouvoir lui-même, c'est la pratique du pouvoir qui étonne Chouilla. Celui-ci n'est pratiquement jamais exercé pour le bien de l'entreprise ou de l'équipe qui en fait l'objet. De ce qu'ila pu observer, le pouvoir est une pratique onanique dont les hochets renforcent le coté fétichiste. L'important c'est le nombre de personnes dirigées, l'étage où se trouve le bureau, la taille et la qualité du cuir du fauteuil , le modèle de la voiture (de luxe) de fonction et même l'épaisseur de la moquette. Chouilla, en incorrigible paillard, n'excuse que l'intérêt pour la plastique de l'assistante.
Le fin du fin, c'est lorsqu'un quidam a conquit ce pouvoir et qu'il s'est arrogé la plus belle panoplie de tous ces hochets, il rédige immédiatement un règlement (souvent appelé "policy") qui en interdit l'accès à ses subalternes. Ces hochets se transforment alors en décorations qui flatte celui qui les porte et lui permet d'humilier (croit-il) ceux a qui il en a privé l'accès.
Hé oui, tout ça pour ça!